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Les placements à risque élevé conviennent à cet investisseur âgé, mais les frais d’acquisition reportés ne conviennent pas

Principaux enseignements

  • Les aînés ne sont pas toujours des investisseurs ayant une faible tolérance au risque; les placements à risque élevé peuvent convenir à certains aînés, selon leur situation.
  • Les fonds avec frais d’acquisition reportés ne conviennent généralement pas aux investisseurs âgés en raison de la plus    courte durée de leur placement.
  • Les investisseurs devraient toujours lire attentivement leurs documents de connaissance de la clientèle et d’information, et poser des questions pour s’assurer qu’ils les comprennent.

En 2008, M. H. a confié son portefeuille de placement à un nouveau conseiller. À l’époque, il avait 71 ans et travaillait encore à temps plein comme médecin. Il était un investisseur expérimenté dont le portefeuille de placement s’élevait à environ 1,4 million de dollars. Il a accepté la recommandation de son conseiller d’acheter des fonds communs de placement d’or et de métaux précieux avec frais d’acquisition reportés.

En 2016, un an après son départ à la retraite, M. H. a subi un accident vasculaire cérébral. Son fils, qui est conseiller financier aux États-Unis, a offert d’aider son père avec ses placements. Lorsque le fils de M. H. a examiné le tout, il a été surpris et préoccupé par les placements de son père.

Allégations de placements non convenables et d’occasions manquées

Lorsque le fils de M. H. a examiné le portefeuille de son père, il a calculé que ce dernier avait perdu près de 40 000 $ en raison de ce qu’il estimait être des placements non convenables, des frais d’acquisition reportés inappropriés et des occasions manquées. Il a fait part de ces préoccupations à la firme de courtage en valeurs mobilières du conseiller.

Après avoir discuté du fonds avec frais d’acquisition reportés avec le fils de M. H., la firme a reconnu que, même si les placements de M. H. étaient appropriés, l’option des frais d’acquisition reportés ne lui convenait pas parce que l’horizon temporel du calendrier de rachat était trop long étant donné son âge. La firme a offert de rembourser les frais d’acquisition reportés que M. H. a engagés lorsque ses placements ont été vendus en 2017.

Le fils de M. H. n’était pas d’accord avec la déclaration de la firme selon laquelle les placements étaient appropriés. Il estimait que ceux-ci ne correspondaient pas à la tolérance au risque de son père. Il a déposé une plainte auprès de l’OSBI.

Qu’a fait l’OSBI?

Nous avons d’abord enquêté sur la situation financière de M. H. et sa tolérance au risque. De 2008 à 2010, M. H. a signé de nombreux formulaires de connaissance de la clientèle ainsi qu’une lettre attestant qu’il acceptait les risques et la volatilité de ses placements. Après examen, nous avons constaté que les renseignements liés à la connaissance de la clientèle détenus par la firme au sujet de M. H. étaient exacts. Nous avons observé que le conseiller de M. H. avait apporté des modifications aux documents de connaissance de la clientèle au fil du temps afin qu’ils correspondent aux placements que M. H. faisait, ce qui peut indiquer un problème. Toutefois, nous avons conclu que M. H. était un investisseur expérimenté qui pouvait se permettre d’assumer les pertes potentielles. Il avait également les connaissances et la capacité nécessaires pour comprendre ou remettre en question les documents de connaissance de la clientèle qu’il avait signés.

Stratégie de croissance dynamique et risques plus élevés acceptés par l’investisseur âgé

Même s’il était septuagénaire, un âge où la plupart des investisseurs se préoccupent de préserver leurs actifs et de maintenir leur revenu de placement, M. H. voulait faire fructifier ses placements. Il a accepté la recommandation de son conseiller d’acheter des fonds communs de placement d’or et de métaux précieux avec frais d’acquisition reportés. Il était à l’aise avec le manque de diversité de son portefeuille. Il parlait à son conseiller chaque mois et réitérait ce point régulièrement. En tant qu’investisseur expérimenté, M. H. connaissait également la volatilité de son portefeuille de placement.

Certains placements non convenables

Ensuite, nous avons enquêté sur la plainte concernant la convenance des placements. En nous fondant sur les renseignements liés à la connaissance de la clientèle de M. H., nous avons effectué une analyse annuelle de la convenance de ses comptes de 2008 à 2016. Nous avons comparé le niveau de risque de ses placements au cours de chaque période avec ses paramètres liés à la connaissance de la clientèle à ce moment-là. Nous avons constaté que même si certains placements à risque élevé convenaient à M. H., pendant certaines périodes, la composition du risque de ses comptes dépassait ses paramètres liés à la connaissance de la clientèle documentés et était donc inappropriée.

Afin de déterminer si M. H. avait subi un préjudice financier en raison de ces placements, nous avons comparé le rendement réel du portefeuille non convenable à celui d’un portefeuille convenable pendant les périodes en question. D’après nos calculs, nous avons déterminé qu’il avait subi un préjudice financier total de 3 000 $ en raison des placements non convenables.

Notre recommandation

Nous avons recommandé que la firme augmente son offre précédente de 9 000 $ à 12 000 $ pour tenir compte des pertes sur les placements non convenables, ainsi que des frais d’acquisition reportés inappropriés. M. H. et la firme ont accepté notre recommandation.

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